Extrait d’un texte présenté lors d’une formation sur le travail familial en CMPP organisé par la FDCMPP à Paris en 2015.
Les structures familiales ne cessent d’évoluer, de la famille romaine qui englobe tous ceux qui vivent sous le même toit ( apparentés, serviteurs, esclaves), qui est déterminée par le lieu de résidence, la maison, à la famille nucléaire (fin XVIIe siècle)[1] qui a structuré nos sociétés occidentales jusqu’à ces dernières années (sur les notions de procréation et d’éducation des enfants), de nombreuses formes de parenté, comme le montre Maurice Godelier[2], co-existent dans nos sociétés humaines actuelles. Leurs fonctions et leurs modes d’organisation sont très variées (matriarcales, patriarcales, monoparentales, homoparentales, coparentales…). Quels en sont les fondements, les types de liens qui les constituent ; quelles en sont les formes pathologiques qui représentent la plupart du temps celles que nous rencontrons dans nos consultations et nos thérapies ? Comment les professionnels, emmenés à côtoyer ces familles, sont sollicités par ce travail qui touche souvent l’intime ?
Représentations familiales dans la mythologie, la famille « exemplaire » de Tantale, et dans la chrétienté, la sainte famille.
Il est bien difficile de se passer d’idéal, la rencontre avec des familles souvent pathologiques, en souffrance, en attente de constitution, en deuil, décomposées, recomposées, confronte les cliniciens, quelles que soient leurs références, leur métier, consciemment où le plus souvent à leur insu, inconsciemment, à des rencontres avec des constructions, des représentations qui sont rarement exemptes d’idéalisation.
Dans le développement du petit humain, la structuration œdipienne suscite des résistances non négligeables, une façon de s’en dégager est de se construire un roman familial, on en trouve de multiples versions et autant la théorisations.
L’idéal du moi représente pour Janine Chasseguet-Smirguel[3] « ce qu’il y a peut-être de plus humain dans l’homme, ce qui sépare le plus radicalement l’homme de l’animal, en même temps qu’il est le symptôme d’une pathologie spécifiquement humaine : celui d’une soif inaltérable de retrouver son unité perdue. »
Dans l’œdipe, l’idéal du moi sera le père de la préhistoire personnelle.
Pour Freud, l’idéal du moi est distinct du moi idéal qui représente une forme pathologique d’évolution de la mégalomanie infantile, « la partie du moi qui tient le plaisir et la satisfaction pour valeurs absolues » écrit Lagache cité par André Green[4]. L’idéal du moi, qui se forme à partir d’exigences intériorisées, peut être mis en relation avec le surmoi qui se constitue à partir d’interdits intériorisés. Dans sa forme post œdipienne, le surmoi est une forme d’évolution structurante de la psyché humaine qui manque souvent dans de nombreuses pathologies, en particulier dans les pathologies familiales de l’agir et de la transgression (Tantale). L’idéal du moi et le surmoi ont trois fonctions : celle d’auto-observations, celle de censure, celle de conscience morale.
Pour Janine Chasseguet-Smirguel, l’idéal est en quelque sorte un des destins du narcissisme primordial, c’est une solution efficace pour sortir de l’inceste et de l’unité première où sujet et objet étaient confondus où « le temps était contourné, escamoté, aplati, écrasé. » (3)
Le rapport qu’effectue André Green (4) entre sublimation et idéal est intéressant. Les deux seraient très proches selon cet auteur.
Le processus se déroulerait en deux temps : un premier temps serait un stade de « purification élévatrice ; ensuite, une fois cette spiritualisation effectuée, l’élection au rang de la perfection d’un modèle absolu supposé donner une satisfaction sans faille à ce vers quoi tendent le cœur et l’esprit. » (4)
Une des premières formes d’idéalisation familiale dans le développement de l’enfant est certainement ce que Freud[5] a nommé le roman familial.
Les mythes, les contes pourraient être lus comme une forme littéraire de ce mécanisme de défense qui semble assez universel. (Marthe Robert[6])
La subtilité de ce mécanisme est que tout en semblant éloigner les parents actuels, l’enfant, en les revêtant des traits d’idoles diverses, réalise aussi une opération de régression et reste attaché à la surestimation parentale propre à l’enfance préœdipienne. Ce mécanisme se retrouverait dans le rêve ou les rêveries des adultes qui luttent en retrouvant ainsi « les pleins droits de l’enfance heureuse. » (5)
C’est par la famille que devrait passer la transmission des interdits fondamentaux : du meurtre et de l’inceste nous dit Christiane Joubert[7]
Le travail familial va porter sur les pathologies du lien. On retrouve plusieurs modalités principales de lien, narcissiques, libidinaux et d’alliance.
Il me parait important d’avoir à l’esprit ces quelques notions de base pour aborder cette journée de travail. Lorsque nous rencontrons dans nos CMPP, et c’est de plus en plus régulièrement le cas, des familles non structurées voire déstructurées, des familles porteuse de traumas, parfois sur des générations, des familles en tentative de constitution.
Je vais aborder l’histoire de deux types de famille, saga familiale pour les deux tant elles nourrissent encore l’imaginaire collectif dans nos sociétés occidentales.
La famille « exemplaire » de Tantale, comme l’écrit Alain Moreau[8], qui condense, sur plusieurs générations, tous les crimes et violations d’interdits. Et ensuite la Sainte Famille qui, selon Michel Serre[9] est la création qui a fait entrer l’occident dans l’ère moderne.
Tantale et sa multiple descendance.
La tragédie est contée dans la grande trilogie d’Eschyle sur la justice (458 av. JC) : Les Euménides. L’Orestie ouvre le cycle, vient ensuite Agamemnon et enfin Les Choéphores qui clôturent l’ensemble connu et publié dans son intégralité.
Il est impossible de résumer le cycle mais on pourra se reporter à l’article de A. Moreau (8) qui est assez complet, très documenté et précis ainsi qu’aux écrits de J.P. Vernant[10] ou Pierre Grimal[11] sur la mythologie en général.
On peut cependant situer l’affaire et la condenser : Tantale est issu d’une union incestueuse entre Zeus et une de ses sœurs Ploutos,[12] tous deux enfants de Kronos (ou Cronos) un des Titans. Il régnait sur le Mont Sipylos (actuellement en Turquie), Tantale eu deux enfants Pélops et Niobé et (ce qui est très moderne comme on le verra) le nom de la mère est incertain, les Hellénistes n’en citent pas moins de six putatives (Dioné (sa tante) ou Euryanassa ou Clytia ou Stéropé ou Eurysthanassa ou Eurythémisté). Tantale, qui était délirant, voulu tromper la perspicacité des dieux en leur offrant son fils Pélops en festin. Zeus ne fut pas dupe et sauva l’enfant qui s’en tira plutôt bien avec seulement une prothèse complète d’épaule en ivoire (une déesse, Déméter, préoccupée par l’enlèvement de sa fille Perséphone par le dieu des enfers, lui avait dévoré l’épaule). La descendance de Tantale, sur plusieurs générations, fut marquée par les crimes de sang, les matricides, les parricides, par l’inceste et le meurtre.
De nombreux héros antiques, issus de cette famille, laissèrent leur nom dans l’histoire et les mythes : les Atrides lignée fondées sur le sang du frère jumeau d’Atrée (la toison d’or), Agamemnon qui épouse la sœur de Hélène, Clytemnestre…On connait la suite… Les luttes fratricide, les vengeances, les guerres se succèdent jusqu’à ce que Oreste, après avoir assassiné sa mère et l’amant de celle-ci, poursuivi par les Erynies se réfugie à Athènes et est jugé par la première cour d’assise (l’acropage) sous l’égide d’Athéna. Apollon en profite pour destituer le matriarcat des Erynies et instaurer la loi patriarcale en décrétant « ce n’est pas la mère qui engendre celui que l’on nomme son fils. C’est celui qui agit qui engendre…on peut être père sans qu’il y ai mère… »
D’une certaine façon, on assiste à l’instauration d’un tiers, représenté par la loi et la justice qui, en ayant la possibilité d’intervenir, stoppe la répétition, de génération en génération, de la succession des crimes et des transgressions.
Dans cette saga familiale, nous nous retrouvons, d’un point de vue psychopathologie dans des registres franchement psychotiques délirants et/ou narcissique pervers (7), les mécanismes de défense dominants sont, la projection délirante, le clivage et l’agir sans culpabilité. Les idéaux sont à leur comble, la toute-puissance exerce sans entrave sa propre loi, l’autre n’existe pas ou est réduit à un faire-valoir ou à un objet utile qui se laisse manipuler à l’envie. Cet état pathologique, dominé par le narcissisme mégalomaniaque des protagonistes de l’histoire n’exclue pas leur génie stratégique ni leurs capacités d’hyperdaptation. Les traumas, les crimes, les malheurs se transmettent de génération en génération comme dans ces familles plus proches de nous qui sont habitées par des secrets encryptés[13], jalousement conservés dans quelque caveau innommable. Le corollaire de ces problématiques étant le plus souvent une sorte de perversion plus ou moins délirante du statut du langage qui se voit désaffecté de sa fonction de communication et de liaison entre représentations de choses et représentations de mot. Ces familles sont prises dans des modalités de liens dominés par les pactes dénégatifs (R.Kaes). Représentations inconscientes, refoulées, déniées, infiltrées de traces transgénérationnelles telles que les cryptes, les fantômes, secrets, traces sans mémoire. Il s’agit de « paquets » encryptés (E.Granjon[14]), porteurs de secrets qui se transmettent de génération en génération, en deçà des mots, avec leur cortège de non-dits, de dénis, de clivages.(7)
La modalité dominante du lien dans l’histoire du mythe de la famille de Tantale est la position dite narcissique paradoxale. Indifférenciation, écrasement du lien, liens narcissiques. Les intrications avec des modalités schizo-paranoïdes du lien sont fréquentes (distorsions des liens, prévalence de l’identification projective).
Le vécu transférentiel avec ce type de famille est très éprouvant car il convoque les fantasmes archaïques, la violence fondamentale, les vécus d’emprise et de persécution, de tyrannie, de mort. Les attaques du cadre sont permanentes selon des modalités très variées mais dominées par les agir, la paradoxalité, l’abandon, le rejet et le risque de rupture.
Le recours à la loi est très souvent nécessaire dans ses différentes formes, tiers administratif ou judiciaire, l’hospitalisation d’un des membre émaille souvent le parcours de soin.
Si on suit Ch. Joubert, et cela croise mon expérience de thérapeute familial, l’indication des thérapie familiales psychanalytiques est souvent ce type de famille en crise, en souffrance, en proie à des traumatismes sur plusieurs générations, dans lesquelles règnent une grande excitation avec des agir et de la violence.
La Sainte Famille
« …Insensé qui espère que notre raison pourra parcourir la voie infinie que suit une substance en trois personnes. Contentez-vous, humains, du quia ; s’il vous avait été possible de tout voir, il n’était pas besoin que Marie engendrât ; et vous avez vu désirer en vain des hommes si grands que leur désir pouvait être apaisé ; alors qu’il les tourmente, éternellement : je parle d’Aristote et de Platon et de bien d’autres » ; là il baissa le front, se tut, et demeura troublé. » Dante[15]
La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. La Sainte Famille a donné lieu à de nombreuses représentations artistiques parce qu’elle forme la famille idéale dans la symbolique chrétienne : un couple aimant avec un enfant chéri, vivant modestement et honnêtement de son travail, respectueuse des lois et des conventions sociales, elle symbolise les vertus familiales pour les chrétiens.
Par exemple dans le tableau de Jacob Jordaens La Sainte Famille, 1625 (Bucarest, Musée national des beaux-arts).[16]
Les trois personnages prennent des poses comme pour un album de famille, prototype de la famille idéale. Marie est jeune, elle est pleine d’attention maternelle, avec un regard légèrement mélancolique ; l’enfant, Jésus est plein de charme ; Joseph est représenté un peu en retrait, il est âgé mais prévenant.
Cette représentation de la famille terrestre de Jésus est à compléter par la représentation de la Trinité (qui n’apparait pas directement dans ce tableau), avec le Christ, Dieu le Père et l’Esprit Saint. Ce qui vient interroger sur la place de Marie, « mère à tous égards, mais comme l’a écrit Dante, « fille de (s)on Fils ».(16)
La représentation de la Sainte Famille se construit progressivement dans l’histoire de la chrétienté nous dit Michel Serre (9). Le contexte est très important : « Dans le récit de la Nativité, le père, Joseph, n’est pas le père naturel, ni Jésus le fils naturel. Il est d’autre part, impossible que la mère ne soit pas la mère, puisque nous sortons tous d’un ventre féminin. Mais la Sainte Famille ajoute un élément décisif dans cette déconstruction de la filiation naturelle : la virginité de Marie… Joseph ne déclare pas la naissance de Jésus au recensement de Bethléem et fuit en Egypte pour échapper à la décision souveraine de tuer les premiers nés de la famille. » En effet le Massacre des Innocents est l’arrière-plan tragique à l’établissement de la nouvelle parenté par l’église catholique. Michel Serre nous dit que la Sainte Famille innove dans une société fondée sur la généalogie familiale en la « déconstruisant et en y substituant aux liens naturels de parenté, une structure importée des Romains, l’adoption, c’est à dire le choix individuel et libre, par amour. » (9, p. 165)
Il s’agit pour M. Serre d’un point de rupture avec les sociétés traditionnelles.
Les liens de parentés dans cette famille sont complexes, Jésus n’est pas le fils de Joseph mais celui de Dieu le Père ; Marie a « connu le Saint Esprit », mais elle est vierge ; on dit encore que « Jésus est le fils de l’Homme. » Le lien paternel s’absente, mais le lien maternel qui était « certain » se distant quelque peu avec la virginité de Marie. « Le père n’est pas le père, ni le fils vraiment le fils, ni la mère absolument la mère : il y a donc amoindrissement et suppression des liens de sang… En rompant avec les liens de sang, l’ère chrétienne ouvre une nouvelle modalité de lien social en dehors de la famille…l’adoption devient une structure élémentaire de la parenté… La mort sanglante par violence et la famille de sang ouvrirent jadis les deux grandes fabriques des mythes antiques. La Passion et la Résurrection de Jésus-Christ fermèrent la première et la Sainte Famille détruit, de fond en comble la seconde. » (9)
Nous sommes dans une sorte de transcendance, au sens que A. Green (4) donne de la sublimation. La constellation familiale, avec « l’étrangeté de cette conception du lien de parenté en introduisant la notion de choix, de liberté là où la nécessité du sang s’imposait » (M. Serre,9), ouvre la voie à un autre organisateur inconscient qui serait une forme actuelle du complexe d’œdipe. « Incarnation et engendrement renouent avec des fonctions décisives en informant l’imaginaire d’une technique contemporaine censée être strictement laïque…Le modèle imaginaire de la filiation paternelle divine utilisé par le christianisme dans la promotion de la sainte Famille infiltre la paternité gay. » (Henri Normand[17])
Nous sommes dans le registre de l’omnipotence narcissique, l’idéal du moi se déploie dans la figure de dieu qui engendre son fils « en tout point semblable à lui ». (17)
Le modèle qui se déploie en surplomb de la Sainte Famille, celui de la Trinité, organise la succession des générations d’engendrement paternel en engendrement paternel, le lien de filiation masculine Père-Fils, sans participation féminine, comme des générations l’ont récité lors du Crédo : « Je crois en Dieu…et en Jésus-Christ son fils unique, engendré non pas créé. » L’autre lien de filiation qui est promulgué par l’église est l’incarnation qui s’opère lorsque Marie accepte de devenir mère par « fécondation divine directe (l’Annonciation) ». (17)
Engendrement et Incarnation deviennent deux modalités fantasmatiques de filiation (qui incluent le renoncement à la chair, en dé-sexualisant la conception) qui se retrouvent ainsi à la disposition des couples homoparentaux.
Ce qui fait dire à Henri Normand avec M. Serre qu’il cite que : « L’église engendra la société moderne et cette modernité perpétue, souvent sans le savoir, les données du christianisme. » (9)
Cette affirmation un peu provocante ne saurait cependant être banalisée tant notre modernité se nourrit de paradoxes et de contraires. D’autres auteurs, en partant d’hypothèses bien différentes passent par des constats assez proches somme toute.
Les liens d’alliance et de filiations, la conjugalité et la parenté, la sexualité et la procréation et plus récemment encore la procréation se trouve en capacité d’être disjointe de l’hétérosexualité. Ces pratiques, d’un point de vue sociologique et anthropologiques réalisant une désexualisation et une décorporéisation de la reproduction. L’ensemble est soutenu par une disjonction radicale entre le processus biologique de l’engendrement et la parenté.
Ce qui ne manque pas de questionner un des principes anthropologiques qui voudrait que les parents sont ceux qui ont engendré l’enfant. (Alain Ducousso-Lacase[18], Gerard Neyrand[19])
Cette disjonction du biologique et du social remettrait en question les représentations de la place de l’un et de l’autre. Le biologique serait alors un inducteur des comportements en favorisant l’apparition d’une attitude sans la rendre pour autant systématique. Les structures sociales s’avérant bien plus déterminantes dans la définition des comportements. (G. Neyrand, 20)
Il n’en demeure pas moins, comme le souligne Alain Ducousso Lacase (19) que les enjeux sexuels inconscients ne semblent pas trop modifiés par les disjonctions à l’œuvre dans les nouveaux modes de procréation et de parentalité. Scènes primitives et fantasmes à caractère sexuels restent très présents quels que soient les modes de procréation., ce qui rejoint les constatations de Geneviève Delaisi de Parseval[20].
La question, pour le clinicien qui a à faire avec des êtres de chair et de sang, est que la souffrance est toujours le point de convergence de la rencontre.
Enfin, pour conclure, nous avons appris que le fait d’expliquer la vérité sur les origines, et nous voyons que ce n’est pas si aisé avec les formes actuelles de procréation, ne change rien aux théories et aux fictions que l’enfant que nous avons tous été, et qui demeure quelque part en nous, élabore sous forme de fantasme et/ou de rêves tout au long de sa vie.
[1]SHORTER Edward, Naissance de la famille moderne (1977)
[2] Maurice Godelier ; Métamorphoses de la parenté, Champs essais, Flammarion, 2010 ;
[3] Janine Chasseguet-Smirguel ; La maladie d’idéalité-Essai psychanalytique sur l’idéal du moi; Emergences, Editions Universitaires, 1990;
[4] André Green ; L’idéal : mesure et démesure ; Nouvelle Revue de Psychanalyse, Idéaux, N°27 Printemps 1983, Gallimard;
[5] Sigmund Freud ; Le roman familial des névrosés (1909), Névrose, psychose et perversion ; PUF, 1981;
[6] Marthe Robert ; Roman des origines origine du roman, Tel Gallimard, 1977 ;
[7] Christiane Joubert ; La thérapie familiale psychanalytique et ses développements dans le champ institutionnel
[8] Alain Moreau, Liens de parenté pervertis et crimes fondamentaux dans la mythologie et la tragédie grecque : la famille « exemplaire » de Tantale, Cahiers de la maison de la recherche, ateliers, 37/2007, Représentations mythologiques du sentiment familial : autour de la haine et de l’amour. Ed : Université Charles-de-Gaulle- Lille 3
[9] Michel Serre, La sainte famille, Études- Paris- Février 2013, n°418/2, p 161-172;
[10] Jean-Pierre Vernant, L’univers, les dieux, les hommes ; ed. du Seuil, octobre 1999
[11] Pierre Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, PUF, 1982
[13] Abraham N., Török M., L’écorce et le noyau, Aubier Montaigne, 1978;
[14] Granjon E., L’enveloppe généalogique familiale, Crises familiales : violences et reconstruction, sous dir. G Decherf et E. Darchis, Paris in Press, 2005
[15] Dante ; La divine comédie, Le Purgatoire, Chant III 28-66 (33-42); GF-Flammarion 1992 ;
[16] Stefano Zuffi ; Le Nouveau Testament, Repères iconographiques, Guide des arts, Hazan, 2003 ;
[17] Henri Normand, Le divin enfant ; Penser / rêver 24 façons de tuer son père et d’épouser sa mère quand on est l’enfant d’un couple homoparental, Automne 2013 ; éditions de l’olivier
[18] Alain Ducousso-Lacase En guise de préambule aux numéros 201, 202, 203; Dialogue, Eres 2013/3 n°201, p 3-6 DOI : 10.3917/dia.201.0003
[19] Gérard Neyrand, Genre et parentalité : une reconfiguration qui interroge ; Père, mère, des fonctions incertaines Eres, 2013
[20] Geneviève Delaisi de Parceval ; Les enfants de couples homoparentaux ; Penser Rêver N° 24, Ed de l’Olivier automne 2013.
Delaisi de Parseval, G. 2008. Famille à tout prix, Paris, Le Seuil.